L’ADEME (Agence de Transition écologique) a pour rôle de promouvoir des actions en faveur de la transition écologique en France. Parmi ces actions, on remarque récemment l’affichage environnemental. 

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une note allant de A à E (A étant la meilleure et E la moins bonne) que l’on affiche sur des produits ou des services, en ligne ou en rayon dans les magasins. Vous avez certainement déjà pu voir cette note, en bleu, sur certains articles d’habillage chez Decathlon, Okaïdi, ou encore chez Bonobo. Sur Internet, vous la retrouverez au niveau du prix des produits. On a plutôt l’habitude de le voir sur l’électroménager. Elle est d’ailleurs totalement inspirée du Nutri-Score et a pour but de vous aider à mieux consommer.

C’est un repère qui permet avant tout à l’acheteur de comparer deux produits entre eux afin de faire le meilleur choix en terme d’éco-conception. Il permet donc de vous sensibiliser à la consommation responsable. Par ailleurs, il permet aussi au fabricant, évidemment, de faire de meilleurs choix lors de la création de son produit et d’arriver en rayon avec des arguments de vente en faveur de l’environnement. Cet outil permet donc également d’encourager la production durable. 

Comment est-il apparu ?  

Selon le site de l’ADEME et l'article consacré à l’affichage environnemental, il a été engagé à l’issue du premier Grenelle de l’environnement, en 2009. Il a ensuite été repris dans la loi de la transition énergétique pour une croissance verte du 18 août 2015. Celle-ci "oblige les fabricants et distributeurs à tenir à disposition des consommateurs les données techniques utilisées pour communiquer sur la performance environnementale de leurs produits". 

Comment calcule-t-on cette note environnementale ? 

Pour vous donner un ordre d’idée, dans l’industrie du textile, par exemple, on évalue les critères suivants :

• l’impact des matières utilisées pour la fabrication, et l’utilisation de ressources renouvelables et durables
• l’utilisation de produits toxiques, notamment ceux pour traiter les tissus
• l’impact du procédé industriel en matière d’énergie et de pollution des sols, de l’air et de l’eau
• l’impact carbone lié au transport du vêtement mais aussi de tous les matériaux qui ont servi à sa conception
• les pollutions engendrées par l’entretien du vêtement
• la possibilité, ou non, de recycler correctement son vêtement en fin de vie

Si vous souhaitez en savoir plus, les équipes de Decathlon ont mis en ligne un document d’une soixantaine de pages expliquant leur démarche dans l’affichage environnemental des produits. Ils ont également créé une vidéo d’une minute que vous pourrez retrouver juste ici.